Fédération PCF du Bas-Rhin (67)

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L'agenda des communistes du Bas-Rhin



 
 
 

1.A Strasbourg, l’Emploi d’abord

  • Défendre le tissu industriel existant est le premier impératif
  • Re-municipaliser des emplois écartés du service public pour cause d’économies budgétaires.

Les services publics permettent d’avoir accès aux droits fondamentaux pour tous. Nos objectifs :

  • Arrêt des externalisations : les activités privées doivent être remunicipalisées.
  • La ville doit titulariser les précaires : pas d’emplois contractuels dans la fonction publique territoriale.
  • Soutenir des coopératives.

Il existe des gisements d'emplois important liés à la mise en œuvre de la transition écologique. Par exemple, un maire de région parisienne a acheté un terrain pour produire les légumes pour les cantines de sa ville ce qui a permis de faire baisser le prix du ticket de cantine de 5 à 3 €.

 

  • Réhabiliter des logements serait pourvoyeur d'emplois et d'économies d'énergie.
  • Aider les jeunes à créer leur activité, des pépinières d'entreprises .Aide à des projets économiques des habitants par la mise à disposition de locaux, de personnes ressources etc.
  • Soutenir la création d’un Fonds régional pour l'emploi et la formation (FREF)

Financé à partir du pôle public bancaire dont nous revendiquons la création, il peut d’ores et déjà s’appuyer sur la mise en place de la BPI (Banque publique d’investissement) et sur un redéploiement des aides régionales aux entreprises. Susceptible d'être saisi par les acteurs de terrain, ce Fonds servirait, par bonifications incitatives, à mobiliser le crédit bancaire pour financer les investissements des entreprises de façon à ce que ceux-ci programment plus d'emplois et de formations correctement rémunérés.

Ce FREF pourrait être mobilisé pour avancer vers les objectifs définis par la conférence annuelle de l’emploi en ville.

Retrouver des emplois industriels. Relancer l’activité par la relocalisation de l’emploi, la mobilisation du crédit et l’obtention de nouveaux droits pour les salariés. Compétence de la Région, l’emploi ne saurait être absent de l’attention des élus municipaux ; charge à eux de faire valoir la position de notre ville.

  • Favoriser une politique de filière

De la formation à l’emploi en passant par la recherche, une politique cohérente pour Strasbourg et son agglomération doit s’appuyer sur une politique de filières stratégiques notamment industrielles.

  • Mieux prendre en compte l’économie coopérative, sociale et solidaire et valoriser les pratiques novatrices à l’image du microcrédit.
  • Conditionner et contrôler les aides aux entreprises

Nous voulons mettre en place une charte métropolitaine pour engager une nouvelle étape permettant de mieux coordonner la conditionnalité des aides et le contrôle des fonds publics par les collectivités locales et l’Etat pour favoriser l’emploi. A cet effet, une « commission du développement économique » devrait voir le jour, largement ouverte et représentative des partenaires sociaux. Ses missions comprendraient l’information, la recherche de solutions de formation ou de transfert de technologie et le contrôle de l’utilisation des fonds publics.

Demander des contreparties aux entreprises pour qu'elles apportent de la logistique aux jeunes. Des experts comptables, des conseils juridiques, ne pas passer que par l'impôt. Il existe déjà une pépinière d'entreprise à Hautepierre, il faut l'améliorer, en faire le bilan. Il y a des dépenses actuelles de la ville à réinterroger. 

Demander des comptes aux entreprises qui ont obtenu des aides publiques, est une nécessité. Une municipalité peut être un vecteur pour rechercher des repreneurs. Elle peut associer les salariés aux décisions ; Idée d'une charte pour définir la mise à disposition de terrain pour une entreprise.

Favoriser les aides en nature des entreprises.

  • Conforter et renforcer la clause sociale dans les marchés publics

Nous proposons de mettre en place une charte d’engagement avec les entreprises retenues pour les marchés publics. Nous proposons que les entreprises participantes s'engagent clairement à faire le choix d’un accompagnement social et formateur s’agissant souvent de personnes très éloignées de l’emploi. La clause sociale dans les marchés publics doit être accompagnée d’un suivi permanent pour prolonger l’accompagnement de ces personnes vers un emploi durable.

  • Créer un poste d’adjoint strasbourgeois à l’emploi

Les compétences de la ville n’en font pas une collectivité en première ligne sur les questions d’emploi. Un adjoint à l’emploi aurait en charge de mettre en œuvre les dispositifs nouveaux, d’animer la conférence annuelle pour l’emploi en ville et de représenter la collectivité dans le dialogue nécessaire avec les partenaires institutionnels et les partenaires sociaux.

  • Accompagner les emplois aidés vers l’emploi stable

Si nous sommes favorables aux dispositifs et au subventionnement d’un certain nombre d’emplois, nous serons vigilants à ce que ces emplois aidés soient à Strasbourg accompagnés de formations adéquates pour aller vers un emploi durable. Un comité de pilotage visant leur pérennisation sera mis en place.

  • Refuser l'extension du travail dominical réclamée par certains patrons et commerçants, qui dégraderait considérablement les conditions de travail des salariés du commerce. Le repos dominical est nécessaire à l'épanouissement familial, à l'expression des solidarités et du vivre ensemble ainsi qu'à l'exercice des loisirs.

 

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le 17 février 2014

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