Fédération PCF du Bas-Rhin (67)

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Georges Wodli ce communiste alsacien, dont le combat est toujours présent !

Chers amis chers camarades,

 

Je voudrais au nom de la direction départementale du PCF,  remercier les organisateurs :

La ville de Strasbourg représentée par Monsieur l’adjoint au Maire,

L’Institut d’Histoire sociale-CGT et son président Claude Leclerc,

Et bien entendu, la CGT cheminots et son premier secrétaire Vincent Prod’hon

Je tiens également à excuser Béatrice Lejarre, secrétaire départementale du Parti Communiste Français, qui n’a pu se libérer en ce 70e anniversaire de la mort de Georges Wodli pour des raisons professionnelles.

Beaucoup d’Alsaciens connaissent la figure de George Wodli en raison de son martyr dans les caves de la Gestapo le 2 avril 1943,

Plutôt que l’aspect «  commémoratif » que beaucoup ont et vont évoquer, je voudrais souligner ici l’actualité brulante de son combat.

Son combat d’antifasciste d’hier résonne singulièrement aujourd’hui.

Le ventre  de l’Europe est toujours « fécond de la bête immonde ». Dans des conditions différentes, la peste brune rode…

Elle gangrène les esprits égarés qui cèdent au piège de la division populaire et choisissent des boucs-émissaires : hier les juifs, aujourd’hui les musulmans,
Rendez-vous compte : des travailleurs dénoncent d’autres travailleurs parce qu’ils viennent d’ailleurs,
Des Smicards s’attaquent à celui qui n’a que le RSA pour survivre

Le « diviser pour mieux régner » est un poison qui se répand chez certains travailleurs qui se trompent de colère,

L’extrême droite empoisonne les cœurs par sa démagogie prétendument sociale.

N’oublions pas que Le fascisme se nourrit des souffrances sociales et se renforce des politiques d’austérités pratiquée par ceux qui portent les habits du renoncement,

Ce que nous vivons aujourd’hui nous rappelle les années 30 : la crise du capitalisme, la montée des forces d’extrême droite, les souffrances sociales,

Certains doutent, beaucoup se posent la question : Que faire en 2013 ?

Mais, au miroir de l’action résolue de Georges Wodli, nous voyons des éléments de réponse.

Un fil conducteur guide son action : la volonté de rassembler «  les damnés de la terre, les forçats de la faim »
D’abord au niveau syndical :

Georges Wodli dirigeant syndical à la CGT-U, d’obédience communiste, fut l’artisan de la réunification des syndicats cheminots divisés.
Il pensait que l’unité syndicale est fondamentale ; que l’unité des travailleurs est une des conditions fondamentales pour la transformation sociale. Gardons cela en tête !

Les revendications, qu’ils défendaient hier, sont plus que jamais d’actualité : elles prennent aujourd’hui la forme de l’Interdiction des licenciements boursiers ; la Sécurité de l’emploi face à la fléxibilité et l’accord national « interpro » ; la Retraite à 60 ans à temps plein, la Défense de la SNCF face au processus de privatisation, le refus de collectivité unique d’Alsace, Georges Wodli s’est également battu pour l’unité des travailleurs sur le plan politique :

Membre du comité central du PCF, il a été un des artisans du Front Populaire en Alsace Il voulait

- Rassembler les travailleurs socialistes, les électeurs de gauche subissant de plein fouet la crise du capitalisme,
- S’unir avec les travailleurs chrétiens si nombreux chez nous, car comme Maurice Thorez, il pensait qu’il " vaut mieux s'unir pour obtenir le bonheur sur la terre que de se disputer sur l'existence d'un paradis dans le ciel."
-  Transformer la colère  en un puissant mouvement populaire pour balayer ce vieux monde

Voilà qui ouvre des pistes pour l’avenir ! 

A notre échelle, dans des conditions différentes, nous essayons de marcher dans les pas de Georges Wodli,

Construire un Front Populaire du 21e siècle c’est ce que nous voulons,
Œuvrer pour le rassemblement de tous les salariés victimes de la crise du capitalisme, de celles et ceux qui refusent l’austérité,

C’est une des ambitions du Front de gauche et je crois que c’est le meilleur antidote au fascisme :

Le Pain aujourd’hui, c’est l’augmentation des salaires et du SMIC !

La Paix aujourd’hui, c’est le refuser les guerres impérialistes au Mali, en Afghanistan etc..

La Liberté aujourd’hui, c’est une 6e république avec une démocratie qui ne s’arrête pas aux portes des entreprises,

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous commémorons Georges Wodli comme résistant mais aussi comme dirigeant politique du mouvement ouvrier alsacien où l’anti-racisme, l’antifascisme est indissociable du combat de classe,

Je vous remercie

Texte d'Antoine Splet

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Georges Wodli ce communiste alsacien, dont le combat est toujours présent !

le 02 April 2013

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