L'Accident de camion à Brumath nous rappelle l'actualité du mot d'ordre "moins de camions, plus de wagons"
Aujourd'hui a eu lieu un accident entre deux poids lourds sur l'Autoroute A4, au niveau de Brumath. Heureusement, il n'y a aucun blessé mais on déplore près d'une dizaine de kilomètres de bouchons.
C'est un fait divers mais c'est aussi le résultat d'un choix politique !
Depuis des décennies, le fret ou le ferroutage est abandonné. 85% des marchandises passent désormais par la route, à peine 10% sur les rails. En une quinzaine d'années seulement, la part du rail a été divisée par trois.
En cause ? L'absence de volonté politique et surtout l'ouverture à la concurrence du fret en 2006, occasionnant une explosion des prix et sa conséquence logique : le report sur les routes.
A l'Assemblée, je m'engagerai avec les élus communistes, front de gauche à voter des lois allant dans le sens d'une réduction du trafic de camions.
Je m'engage à me mobiliser pour investir massivement dans le rail avec le ferroutage comme priorité nationale.
Je m'engage à lutte pour la mise en place une taxe camion, que le gouvernement précédent a remisé aux oubliettes. L'objectif étant de limiter la venue de camions européens qui sillonnent nos routes depuis que les Allemands ont mis en place en 2005, la taxe LKW occasionnant le passage de 3000 camions supplémentaires par jour.
C'est un enjeu pour la qualité de vie, la santé des habitants à proximité de l'A4, victimes de nuisances et de pollutions aux particules.
C'est une bataille écologique à l'heure du réchauffement climatique et de l'accord de Paris ( COP21).
C'est une bataille pour les services publics : il ne peut y avoir de transition écologique sans monopole public du rail.
Schiltigheim, le 23 mai
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